Le ministre en charge de l’élevage et de la Production Animale, Roger Patrick Millimouno, était face à la presse ce mercredi 14 août 2019 pour présenter le bilan, aussi dégager quelques perspectives de son département durant les années à venir. Dans sa communication, le ministre Roger Millimouno a rappelé que le secteur de l’élevage offre une grande opportunité en Guinée, grâce, dit t-il, “ l’importance de ses échanges commerciaux, la diversité des emplois qu’il crée, sa contribution à la lutte contre l’exode rural par l’insertion des jeunes et des femmes dans les activités l’élevage”.
Poursuivant, le ministre en charge l’élevage et de Production animale a indiqué que , malgré ses potentialité, l’élevage guinéen est caractérisé par une faible productivité des races locales et un mode d’élevage extensif traditionnel dominé par la divagation des animaux, entraînant de facto des conflits agriculteurs et éleveurs.
“Après l’avènement de la troisième république, du président Alpha Condé , lors de sa rencontre avec les opérateurs du secteur de l’élevage aux cases de Bellevue en 2012, a dégagé sa vision de modernisation pour un développement harmonieux de l’élevage, vision qui consiste à faire évoluer le système d’élevage traditionnel vers des systèmes d’élevage intensifs plus productifs, économiquement rentables et respectueux de l’environnement. Pour la mise en œuvre de cette grande vision, d’importantes réformes ont été engagées dans les différentes filières de productions animales qui sont : la filière bétail-viande, la filière avicole, la filière lait, la filière porcine et la filière apicole” a t-indiqué .
Dans le domaine de la filières de production bétail-viande, le ministre a souligné que de 2011 à nos jours, plusieurs infrastructures d’élevage et de commercialisation du bétail et de la viande ont été réalisées notamment: “Un marché à bétail à vocation sous régionale à Kounsitel (Gaoual). Ce marché qui constitue le 1er du genre dans notre pays devra favoriser les échanges commerciaux du bétail entre la Guinée et certains pays de la sous-région, notamment le Sénégal, la Gambie et la Guinée Bissau. Quatre (4) marchés à bétail préfectoraux construits et équipés à Beyla, Dinguiraye, Mandiana (Dialakoro) et Faranah (Kalia). Ces marchés viennent renforcer le programme national d’amélioration des infrastructures de commercialisation du bétail et des produits animaux. Quatre (4) aires d’abattage améliorées à Mamou (Bertéah), Gaoual (Koumbia), Beyla centre et Dinguiraye centre. Ces aires d’abattage viennent également renforcer le programme national d’amélioration des infrastructures de commercialisation du bétail et des produits animaux. Trente-six (36) kilomètres de pistes aménagées dans la préfecture de Gaoual (de Boumméhoun à Maléah) pour appuyer la commercialisation du bétail entre les zones d’élevage et les marchés.
Un abattoir moderne d’une capacité journalière de 250 têtes de bovins, extensible à 500 têtes, en construction sur financement propre du Gouvernement depuis avril 2014. Ce type d’abattoir qui est une première en Guinée fournira à la population de la capitale et ses environs de la viande produite dans de meilleures conditions hygiéniques. Le niveau de réalisation de cet abattoir est à ce jour à 90% pour le génie civil et 85% pour les équipements. Dix (10) forages pastoraux équipés de système de pompage solaire réalisés dans les zones d’élevage de Gaoual et Dinguiraye.Un micro barrage pastoral réalisé au CAE de Boké. 75 chevrières améliorées dans 13 préfectures au niveau des 4 régions naturelles”…. a t-il noté.
Parlant des perspectives le ministre en charge l’élevage et de la Production animale a tenu à préciser. “Dans le cadre de la poursuite de l’Initiative Présidentielle d’amélioration génétique de la race bovine, le Ministère de l’élevage envisage l’insémination artificielle de vaches dans les préfectures de notre pays conformément au programme Guinéo-Marocain. moderne de Kagbelen d’une capacité journalière de 250 têtes de bovins, a travers un Partenariat Public Privé.Parlant des perspectives, le ministre en charge de l’élevage et de la Production animale a tenu à préciser. “Dans le cadre de la poursuite de l’Initiative Présidentielle d’amélioration génétique de la race bovine, le Ministère de l’élevage envisage l’insémination artificielle de vaches dans les préfectures de notre pays conformément au programme Guinéo-Marocain. Ce programme, en cours d’élaboration, sera calqué sur le modèle Rwandais et permettra d’améliorer la productivité et la production laitière du cheptel national et de favoriser l’insertion de la couche juvénile et féminine et de contribuer à la création d’emplois.La finalisation de la construction, de l’abattoir moderne de Kagbelen d’une capacité journalière de 250 têtes de bovins, a travers un Partenariat Public Privé.
Le Ministère est en négociation avec quelques partenaires qui ont témoigné de leurs intérêts pour le projet dont entre autre la Banque Mondiale et des privées. L’aménagement, avec l’appui de la Banque Mondiale à travers le Projet BIRD Enclave, de deux parcs à bétails à Kouria et à Khorira pour approvisionner l’abattoir de Kagbelen et contribuer à la salubrité de la ville actuellement envahie par une diversité de parcs anarchiques entretenant des abattages clandestins et polluant la ville.
La construction, avec l’appui de la Banque Mondiale dans le cadre du Projet BIRD Enclave, de boucheries modernes agréées à travers la ville de Conakry pour permettre à la population de s’approvisionner facilement en viande saine et propre. La construction, avec toujours l’appui de la Banque Mondiale dans le cadre du Projet BIRD Enclave, de l’abattoir régional de Boké pour assurer l’approvisionnement en viande de la population en forte croissance de cette préfecture”.. . a t-conclu.
Mamadouba Camara
Journaliste du Site www.lefolan.com
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