Encore une fois, les autorités guinéennes retombent dans ce qu’elles savent faire de mieux. C’est-à-dire détruire à tout-va, et/ou déplacer les problèmes, car dans l’incapacité de les résoudre.
Cette frénésie aveugle et les nombreuses actions improvisées, se transforment allègrement en un cynisme édulcoré de manipulation/prostitution politicienne, afin de détourner les esprits des priorités existentielles.
Aujourd’hui, la mal gouvernance institutionnalisée sonne le glas d’un pouvoir à bout de souffle, empêtré dans la spirale des malversations financières, le détournement des deniers publics, le trop-plein de désespérance sociale…
Ce pouvoir a montré ses limites, et cherche à protéger ses intérêts à travers la pérennisation du système en place. D’où les tentatives de renouvellement de bail.
Les images de la casse parlent d’elles-mêmes. On y voit les traces d’un État opportuniste, et la main invisible de fonctionnaires véreux, qui permettent aux populations d’habiter où elles veulent/peuvent.
Pour l’heure, les drames se multiplient avec des familles dispersées, des milliers d’emplois perdus, des enfants scolarisés en vacances forcées, l’insécurité, l’insalubrité… En toute impunité, et en l’absence d’un réel contre pouvoir.
Au vu des opérations en cours à Dar es Salam, et après avoir transformé la zone Kaporo rails-Kipé 2 en no man’s land, quel est le prochain écran de fumée ?
Fodé Mohamed Soumah
Président de la Génération Citoyenne « GéCi »