Les membres de l’Union pour la défense des sinistrés de Souapiti étaient face aux hommes de médias ce lundi 19 août 2019 à la maison commune des journalistes. L’objectif c’était de faire le compte rendu de leurs activités, mais aussi de dénoncer les intimidations dont les populations impactées par le projet Souapiti sont confrontées.
« Nous les populations rivéraines , avons été victimes d’intimidation. Par exemple à Konkouré, on a vu le sous-préfet, Amadou Sadio Diallo, qui a qualifié un jeune de chien, de maudit, de mal éduqué, parce que tout simplement, celui-ci a dit qu’on avait les mêmes infrastructures pareilles, là où nous étions. Une manière pour ce sous-préfet d’interdire de faire de l’extravagance autour des infrastructures que le projet a proposées. En plus, il a demandé aux populations de prendre forcément de l’argent, sinon qu’en cas de troubles, elles seront les seules responsables. Le représentant du ministère de l’administration du territoire a, quant à lui, intimé des ordres que, coûte que coûte, les populations déguerpissent le lendemain même » a t-il dénoncé Oumar Aissatou Camara.
Poursuivant , M. Camara a fait savoir que les infrastructures qui sont réalisées pour les populations sont mal exécutées.
« Quand je suis allé voir les insfrastructures déjà réalisées, je vous avoue que je ne me suis pas empêché de mettre mes mains sur ma tête et pleurer comme une femme qui avait perdu un époux cher. Parce que ce qui était là et ce qui se dit dans les ondes sont complèmetement opposés. D’ailleurs, j’invite la presse de se deployer en grand nombres pour constater les faits dans dans ces localités. Il y a certains localités qui n’ont pas d’eau. Les maisons qu’ils viennent de construire, allez-y voir. Ces maisons coulent aujourd’hui comme une rivière parce que tout simplement le travail n’a pas été dans le sérieux” a t-il regretté.
Plus loin, les membres de l’union pour la défense des sinistrés de Souapiti, ont déclaré avoir reçu 19 millions GNF dans les mains du projet pour la sensibilisation des populations impactées pour que la délocalisation se passe dans les bonne conditions. C’est pourquoi, dit-il“ nous avons passé un accord avec la direction du projet Souapiti. Mais à notre grande suprise, pendant que nos équipes étaient sur le terrain, entrain de sensibiliser les personnes, la direction a décidé sans nous consulter de procéder à la délocalisation des gens. Ce qui est contraire à l’esprit de de notre accord a t-il déploré.
Mamadouba Camara
Journaliste du Site www.lefolan.com
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